Est-ce que vous pouvez nous parler un peu de vous et nous dire en quoi consiste votre activité ?
Je suis installée dans l’action sociale libérale, je fais du coaching social, de l’accompagnement à la formation et surtout de l’accompagnement pour les chefs d’entreprises, les dirigeants, les directeurs d’établissements hospitaliers. Je traite également de l’organisation des politiques HANDICAP, de la santé au travail et de la prévention des risques psycho-sociaux. J’ai trois casquettes : l’accompagnement individuel pour des personnes qui ont des difficultés, peu importe le domaine, l’accompagnement individuel sur des formations de type validation des acquis de l’expérience, l’accompagnement des managers d’entreprises. C’est un métier qui me passionne, et j’aborde tous les sujets.
Depuis quand travaillez-vous dans l’accompagnement ?
Je fais de l’accompagnement depuis toujours, j’ai une formation initiale d’assistante sociale que j’ai complétée par une approche systémique, ou cognitive. J’étais salariée avant de démarrer mon activité libérale.
Et comment se passe votre activité au quotidien?
Je planifie des rendez-vous en fonction des désirs des personnes que j’accompagne, souvent à leur domicile. Je n’ai pas de bureau attitré, volontairement, ce qui me permet de proposer un abord extrêmement différent d’un abord traditionnel d’un coaching social. Je me déplace également dans les établissements hospitaliers ou entreprises qui souhaitent que j’intervienne soit pour leurs salariés, soit pour réfléchir sur la politique générale en matière de santé au travail.
Comment se déroule un rendez-vous ?
Ça se passe toujours à travers un entretien, on se rencontre, on discute des problèmes. Je fais des propositions mais il faut aussi que la personne ait envie. Je ne décide rien.
Qu’est-ce qui amène vos clients à faire appel à vous ?
Ce sont des personnes qui ont des soucis personnels ou professionnels. Elles sont parfois en difficulté de santé, ou en épuisement professionnel. Elles me trouvent par les réseaux sociaux ou par mon site internet, et également grâce à mon ancien réseau avant mon installation en libérale.
Vous parliez précédemment de « politique handicap », pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous sommes dans une société qui prône l’inclusion, et en particulier les entreprises et TPE qui sont souvent extrêmement démunies face à un salarié en situation de handicap, ou suite à un souci de santé, et j’apporte mon expertise dans l’accompagnement de cette personne fragilisée. Je me suis fait un cheval de bataille : c’est le recrutement d’apprentis en situation de handicap, en facilitant l’accès aux employeurs. Faire en sorte qu’ils puissent en trouver, car on ne peut pas dire à quelqu’un : « Vous êtes handicapé, je vous recrute ! ». La discrimination positive n’existe pas. Donc je sers de catalyseur et aussi d’accompagnant, car un apprenti en situation de handicap peut avoir besoin d’ajustement sur son poste de travail, avec du matériel spécialisé. Il existe des financements possibles, donc j’aide les employeurs à monter leur dossier de financement. Et est-ce que vous travaillez en réseau avec d’autres professionnels ? Cela peut arriver mais je suis vraiment dans l’accompagnement individuel. Malgré tout, j’interviens beaucoup dans les écoles de formation.
Et donc en 2017 vous vous installez, qu’est-ce qui vous pousse à faire ce choix là ?
Un grand rêve ! Cela faisait au moins 15 ans que je disais que j’allais m’installer. Et j’ai eu l’opportunité d’être cadre chargée de mission pour un établissement hospitalier de grande envergure sur les politiques handicap, sur la santé au travail, et cela m’a passionnée.
Qu’est-ce qui vous plait particulièrement dans le statut d’indépendant, de libéral ?
Créer, mettre en place des choses assez personnelles, découvrir un univers que je ne connaissais pas, qui est le monde de l’entreprise privée et surtout remettre en cause mes pratiques professionnelles car on est dans un rapport totalement différent avec les personnes qu’on accompagne.
On va parler un peu de votre adhésion à l’ARAPL, vous êtes donc adhérente depuis 2017 et vous avez fait le choix de ne pas faire appel à un expert comptable pour vous suivre. Quelle est votre relation avec votre AGA et votre conseiller Emmanuel ROUTIER ?
’était un choix pour moi de ne pas faire appel à un expert comptable, car j’ai une petite comptabilité. Je ne suis pas comptable donc j’ai appris à minima, mais Monsieur ROUTIER est quelqu’un de très disponible et réactif. Lorsque j’ai une question ou pour faire des points techniques, pour des conseils, je lui envoie un message, il me répond, c’est parfait.
Vous connaissez la MPL ? Vous participez aux formations ?
J’ai fait des formations techniques en comptabilité avec l’ARAPL et j’ai participé à quasiment toutes les formations de la Maison des Professions Libérales sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook, etc..), la formation, la communication… Les formateurs sont accessibles et disponibles. Objectivement, je peux témoigner qu’au moins 50 % de ma clientèle arrive grâce à ce biais là. Je récupère largement en termes d’activité. J’ai fais les formations pour être formateur, et si il y en a d’autres, je les ferais pour continuer d’être certifiée. Je suis très satisfaite. J’ai aussi participé à quelques soirées réseau de la Maison des Professions Libérales
Enfin, qu’est-ce que vous conseilleriez à un jeune professionnel qui souhaiterait s’installer aujourd’hui comme vous ?
De préparer un business plan bien développé, avec un travail de fond en prospection, de se faire connaître par les réseaux sociaux, et de se former.
- Par mail : claire@consulting-clb.fr
- Par téléphone : 06.61.71.25.34
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11 mai 2021
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